agonia
japanese

v3
 

Agonia.net | ポリシー | Mission お問い合わせ | 会員登録
poezii poezii poezii poezii poezii
poezii
armana Poezii, Poezie deutsch Poezii, Poezie english Poezii, Poezie espanol Poezii, Poezie francais Poezii, Poezie italiano Poezii, Poezie japanese Poezii, Poezie portugues Poezii, Poezie romana Poezii, Poezie russkaia Poezii, Poezie

記事 コミュニティ コンテスト 随筆、エッセイ マルチメディア 個人の世界 新聞 短編 _QUOTE 脚本 スペシャル

Poezii Rom�nesti - Romanian Poetry

poezii


 


同じ作家の作品


この作品の翻訳
0

 会員のコメント


print e-mail
表示: 5720 .



Facteur cheval
[ ]
de Clair de terre (1923)

- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
から [Andre_Breton ]

2010-01-19  | [この作品をこのようにご覧ください francais]    |  次の方が提供されました Yigru Zeltil




Nous les oiseaux que tu charmes toujours du haut de ces belvédères
Et qui chaque nuit ne faisons qu'une branche fleurie de tes épaules aux bras de ta brouette animée
Qui nous arrachons plus vifs que des étincelles à ton poignet
Nous sommes les soupirs de la statue de verre qui se soulève sur le coude quand l'homme sort
Et que des brèches brillantes s'ouvrent dans son lit
Brèches par lesquelles on peut apercevoir des cerfs aux bois de corail dans une clairière
Et des femmes nues tout au fond d'une mine
Tu t'en souviens tu te levais alors tu descendais
Du train
Sans un regard pour la locomotive en proie aux immenses racines barométriques
Qui se plaint dans la forêt vierge de toutes ses chaudières meurtries
Ses cheminées fumant de jacinthes et mue par des serpents bleus
Nous te précédions alors nous les plantes sujettes à métamorphoses
Qui chaque nuit nous faisions des signes que l'homme peut comprendre
Tandis que sa maison s'écroule et qu'il s'étonne devant les emboîtements singuliers
que recherche son lit avec le corridor et l'escalier
L'escalier se ramifie indéfiniment
Il porte à une porte de meule il s'élargit tout à coup sur une place publique
Il est fait de dos de cygnes une aile ouverte pour la rampe
Il tourne sur lui-même comme s'il allait se mordre mais non il se contente sur nos pas d'ouvrir toutes ses marches
Comme des tiroirs
Tiroirs de chair à la poignée de cheveux
A cette heure où des milliers de canards de Vaucanson se lissent les plumes
Sans se retourner tu saisissais ta truelle dont on fait les seins
Nous te souriions tu nous tenais par la taille
Et nous prenions les attitudes de ton plaisir
Immobiles sous nos paupières pour toujours comme la femme aime voir l'homme
Après avoir fait l'amour.

.  |










 
poezii poezii poezii poezii poezii poezii
poezii
poezii 文学・詩・文化の会。記事・エッセイ・短編・古典風の詩を書いたり、鑑賞したり、コンテストに参加したりしてみてください。 poezii
poezii
poezii  検索  Agonia.Net  

許可なくこのサイトの作品を複写することは禁じられています
Copyright 1999-2003. Agonia.Net

E-mail | 出版および個人情報に関するポリシー

Top Site-uri Cultura - Join the Cultural Topsites!