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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2011-02-24 | [この作品をこのようにご覧ください francais] | 次の方が提供されました Ionuţ Caragea
Il neigeait d’abondance, tristement, il faisait tard
Quand un piano, à ta vitre, m’interrompit : Je fondis en larmes, et ce fut la folie. Amèrement, dans la nuit, le vent sifflait, hagard. Un large et vide salon voyais-je entre les rideaux ; Assise au piano, une brunette dénattée Jouait, vêtue d’un manteau endeuillé, Et tristement jouait, gémissant entre les flambeaux. La si lugubre marche de Chopin, Elle la répétait à la folie… La vitre reprenait cette funèbre mélodie, Et le vent sifflait, tout pareil au cri du train. Puis, une blonde arrive aussi au salon… Et presque nue, elle saisit, toute assoupie Sur le piano, un violon autrement noirci Et joignit à la marche monotone, son triste son. De haute taille, les cheveux défaits, d’un blanc presque vert Elle m’apparaissait comme Ophélie la folle… Et l’archet de gémir sur les cordes bien molles – Rendant cette effroyable marche lugubre, funéraire. Quel chant amer, cette passion du chaos, - Tristement pleurait le piano, et le violon – Les flambeaux jetaient, en tremblant, des rayons, Le piano semblait un catafalque, non piano. Sur le tard, le piano gémit, se mourait : Les flambeaux y mettaient d’eux, à l’agonie… Tout doux, le noir rendit éternelle la nuit, Enfin, j’entendis un corps lourdement s’effondrer. Depuis lors, je trouve le monde encore plus triste, La vie n’est elle qu’un chant par trop malheureux… Et je n’oublie plus ce fou violoneux Et la transfigurée, autrement triste, pianiste. (Traduction : Constantin Frosin)
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